4 domaines d’utilisation étonnants de l’impression 3D

4 domaines d’utilisation étonnants de l’impression 3D

L’impression 3D ou la fabrication additive a révolutionné plusieurs secteurs d’activité. Elle présente de nombreux avantages que ce soit en matière de coûts ou de vitesse de production. Quels sont les secteurs étonnants qui ont été impactés par l’impression 3D ?

Comment est utilisée l’impression 3D dans le domaine de la dentisterie ?

L’impression 3D permet la production de prothèses et d’implants dentaires à moindre coût. Cette technologie est aussi utilisée en orthodontie. Les dispositifs dentaires fabriqués par impression 3D sont solides et peuvent durer de nombreuses années.

L’impression d’une prothèse ou d’un implant dentaire peut être réalisée par un praticien. Cela lui permet de matérialiser sa réflexion plus efficacement. Il peut aussi sous-traiter la tâche en la confiant à un laboratoire dentaire.

Le processus d’impression 3D en dentisterie se déroule en 3 étapes. Pour commencer, le professionnel des soins dentaires réalise un scanner intra-buccal du patient. Cela permet d’obtenir une modélisation tridimensionnelle numérique des dents, du palais et de la langue. Le fichier est ensuite traité par un logiciel afin d’obtenir une maquette en 3 dimensions de la pièce dentaire qui doit être fabriquée. La dernière étape consiste à imprimer physiquement le modèle obtenu.

Comme vous pouvez le voir sur le site https://www.kreos-dental.fr, les consommables utilisés pour l’impression 3D dentaire doivent être biocompatibles. Cela signifie qu’ils doivent être adaptés à l’environnement organique dans lequel ils sont implantés. Il peut s’agir de matériaux thermoplastiques comme le PEEK ou encore de résines photosensibles. Les imprimantes à résine et celles à filament sont les appareils qui servent à fabriquer les équipements dentaires.

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La fabrication additive dans l’industrie alimentaire

Les professionnels de l’industrie alimentaire peuvent aussi utiliser des imprimantes 3D. Elles servent par exemple à fabriquer des emballages pour les aliments dans les restaurants ou dans l’agroalimentaire. Cette application réduit l’impact environnemental et le gaspillage de ressources de l’industrie alimentaire. En effet, les consommables utilisés pour imprimer les emballages peuvent être recyclés.

Ce procédé permet aussi d’optimiser la chaîne d’approvisionnement, car vous n’avez plus besoin de passer par un sous-traitant pour concevoir vos emballages. Toutefois, il est recommandé d’utiliser des matériaux adaptés au contact alimentaire pour réaliser ce type d’impression.

L’impression 3D peut aussi servir à fabriquer de la nourriture. Les possibilités sont nombreuses avec cette application. Cela peut par exemple faciliter l’accès à la nourriture pour les astronautes en mission. Elle peut aussi convenir aux personnes qui suivent un régime alimentaire strict comme les végans, car elle permet de mieux contrôler la composition de la nourriture imprimée. Pour l’instant, les imprimantes 3D alimentaires servent à faire uniquement des aliments à la texture molle tels que les confiseries, les pizzas ou encore les pâtisseries.

Les maquettes dans le cadre d’un projet architectural

Les architectes sont aussi capables de créer des maquettes physiques à partir de modèles CAO 3D. D’ailleurs, certains logiciels de modélisations 3D qui sont utilisés en architecture peuvent s’intégrer facilement à une imprimante 3D.

Pour cela, ils utilisent deux types d’imprimantes 3D :

  • les imprimantes FDM (fused deposition modeling),
  • les imprimantes SLA (stereolithography apparatus).

Les imprimantes FDM utilisent des thermoplastiques ABM ou PLA sous forme de filaments comme consommable. Elles fabriquent des maquettes qui démontrent la faisabilité d’un projet architectural ou pour concevoir des prototypes de maquette. Compte tenu de sa faible résolution, cette imprimante n’est pas adaptée aux maquettes qui présentent un grand niveau de complexité. C’est également le type d’imprimante 3D le moins cher sur le marché.

Si vous souhaitez fabriquer une maquette qui met l’accent sur les plus petits détails, il faut opter pour une imprimante SLA. Celle-ci utilise comme consommable une résine qui se solidifie quand elle entre en contact avec des rayons laser UV. L’impression 3D permet aux architectes de présenter plus aisément leurs idées aux clients. Une maquette physique est plus facile à comprendre qu’une modélisation 3D sur ordinateur.

L’impression 3D dans le monde de la joaillerie

Il existe trois techniques d’impression additive dans le monde de la joaillerie : la stéréolithographie, l’impression DLP (digital light processing) et l’impression DMP (gigital metal printing). Il s’agit des techniques qui offrent la meilleure résolution. À l’instar de l’impression SLA, l’impression DLP utilise de la résine comme matériau de base. La différence entre les deux techniques réside dans l’utilisation d’une ampoule au lieu d’un rayon UV pour accélérer le durcissement. Comparativement au SLA, l’impression DLP est plus rapide et moins chère à mettre en œuvre.

Pour fabriquer des bijoux métalliques avec une imprimante 3D, les joailliers ont recours à l’impression DMP. Cette technique utilise le principe de la fusion sélective par laser pour fondre et poser une fine poudre métallique.